J’ai conservé tous les grains de sable qui ont grippé mes machines et contrarié mes projets ainsi que toutes les gouttes d’eau qui ont fait déborder mes vases et je jouis à présent d’une jolie plage au bord d’un clair lagon où je passe mes journées, heureux, sans ambition et sans colère.
Il n’est de masque pour
le cul qui lui permettrait de passer pour un autre.
Le crapaud ne bondit qu’une
fois – puis s’écrase à l’atterrissage.
[C’est aujourd’hui même
que paraissent à l’Arbre vengeur le quinzième volume de ce journal, L’Autofictif selon Proust,
et Craintif des falaises,
défense et illustration de l’acrophobie – et pour l’illustration, c’est le
grand Killoffer à l’encrier. Deux volumes en vente libre, pour l’instant
(également sur le site de l’éditeur).]