Triste quoique virile fatalité, mon crâne se clairsème. Et je partage la vie de trois filles aux chevelures épaisses et fournies. Or, qui m’expliquera ce térébrant mystère, lorsque notre baignoire se bouche, il ne se trouve pas un seul de mes cheveux dans la lourde tresse que je retire de la bonde – avec l’impression plutôt de ramener à la surface le corps d’une noyée –, mais trois mèches emmêlées de celles-ci… ?
Son
abord brutal nous dit déjà tout de cette personnalité revêche, comme le barbelé
qui défend un champ de ronces.
Le
miroir grimace, le malheureux, il croyait pourtant nous surprendre agréablement…