Je n’ai été détrompé
que très récemment. Je croyais en effet dur comme fer que les sillons du
velours côtelé étaient tracés à la fourchette par les petites mains des usines
textiles. Ma désillusion est d’autant plus amère qu’elle ne s’accompagne
d’aucune explication rationnelle du phénomène.
L’équipe de France est donc en finale de
la Coupe du monde et la littérature, me suis-je dit, gagnerait peut-être aussi
à favoriser le jeu collectif, mais alors j’ai glissé du bout du pied une crème
de substantif à Eric-Emmanuel Schmitt qui a pourri ma passe d’une tête si
verbeuse et inconsistante que je me suis juré désormais de filer seul jusqu’au
but.