Jean Teulé et Christian Bobin nous ont quittés ces dernières semaines. Et je suis saisi d’un doute atroce. Car j’avais consacré à l’un et à l’autre dans Le Monde des Livres une chronique assassine.
Et
si, l’un après l’autre, tous les écrivains dont j’ai éreinté les livres
venaient à disparaître… ? Je tiens donc à préciser aux instances qui
commandent à nos destinées que je n’ai jamais souhaité la mort de personne !
Et
j’avoue que je serais rassuré si, dans les jours prochains, un écrivain dont j’ai
élogieusement évoqué l’ouvrage dans ma chronique ne se réveillait pas. Merci.