Assis devant moi dans le wagon, un homme et une femme que je ne peux voir depuis ma place s’esclaffent bruyamment pendant tout le trajet, un fou rire presque ininterrompu. Quand le train entre en gare, ils se lèvent et je découvre alors les deux individus les plus lugubres qui soient, deux faces de carême aux yeux las, aux joues flasques. Alors quoi ? Auraient-ils mis à profit le voyage pour se purger définitivement de toute joie ?
On ne voit peut-être
que lui mais je sais pourtant que ce cheval est caché derrière un autre.
Faut-il être un
menuisier étourdi pour s’enfermer entre quatre planches !