L’art abstrait, le jazz, nous avons appris à aimer ces échappées libres hors des formes figuratives ou mélodiques. Mais un texte littéraire qui n’est pas tenu par un récit, porté par une narration solide, ne sera pas lu. Comme si le langage s’était pris à son propre piège. Il doit raconter quelque chose, sinon ce serait parler pour ne rien dire. Ainsi l’écrivain se condamne-t-il à rédiger des modes d’emploi et des notices d’utilisation du monde, comme un brave petit serviteur de l’état des choses.
Dans
mon miroir, un perroquet se lisse les plumes.
Mon
train arrive à Turin demain à 18h15… Après un voyage de huit heures, je vais
être frais pour la finale des Masters de tennis, programmée à 19h au Pala
Alpitour ! Dysfonctionnement aberrant de l’organisation du tournoi qui,
cette année encore, pourrait bien me priver du titre.