Trois jours déjà que je suis en Martinique. On ne le croirait pas à me lire, n’est-ce pas ? C’est que l’écrivain poursuivant opiniâtrement sa quête de vérité dans l’épreuve et l’adversité ne se laisse pas non plus distraire de celle-ci par une langouste, un lagon ou un balisier.
Il est un crabe de la mangrove que l’on appelle ici le cé ma fot. Le mâle se frappe constamment le plastron de sa pince la plus grosse. M’autorisera-t-on à dire que ce mea culpa me semble par les temps qui courent un peu trop politiquement correct pour un crustacé ?
Pour sa dernière cabriole, le cabri aux mouvements d’ordinaire si parfaitement liés et gracieux, se désunit quelque peu dans la poudre de colombo.