Je suis trop essentiellement solitaire sans doute pour avoir jamais su faire véritablement corps avec les marches de protestation ou les manifs auxquelles j’ai pu prendre part. Tant et si bien que ma présence n’est finalement comptabilisée ni par la police ni même par les organisateurs.
Impossible de traiter
quelqu’un de cuistre sans être le premier flétri par l’insulte.
J’ai peut-être eu tort
de mettre tous mes espoirs dans la réintroduction de l’ours et du loup dans nos
forêts et nos montagnes pour revivifier l’imagination des écrivains un peu trop
enclins à s’attarder sur leurs misères et leurs coucheries depuis que les bois
sont silencieux et les ombres sans mystère.