Je constate que les écrivains que j’ai un peu connus et qui sont morts aujourd’hui, Gaétan Soucy et Christian Gailly, par exemple, se moquent complètement de la postérité. Ils n’ont pas ce souci mesquin qui taraude encore Ronsard ou Balzac si longtemps après leur disparition.
Moderne crécelle, le téléphone
portable nous annonce en sonnant ou vibrant jusque dans notre poche l’approche
menaçante d’autrui.
Derrière mes volets fermés,
s’étendait le monde. Je les ouvre, il n’y a plus que mon petit jardin !