J’ai fermé un œil, mais ce n’était pas le bon, celui qui voit la beauté, et il n’est resté devant moi qu’un monde sale et ruiné, peuplé de créatures hideuses et mesquines et planté d’arbres morts.
C’est en faisant vibrer
et tourner sa grosse langue charnue que le perroquet parvient de façon si
troublante à imiter nos baisers.
Formidable invention, l’enceinte
connectée, qui permet à un individu mal léché d’emmerder le monde aussi
efficacement qu’une rave party à lui tout seul. Toutes nos innovations technologiques
semblent avoir pour objectif commun d’accroître la nuisance sociale de chacun.
Je m’étonne que le jus de rat pourri ne soit pas devenu l’eau de toilette la
plus répandue.
[Amis
américains et anglophones, parution aujourd’hui chez Yale University Press de The
valiant little tailor, traduit par Jordan Stump.]