Cadeau d’un ami généreux, me voici en possession d’un autographe de Jules Laforgue, un demi feuillet où l’on voit naître un quintil dont la mélancolie s’exprime aussi dans les ratures et les repentirs. Au verso, le poète se livre à une comptabilité domestique plus hasardeuse comme en témoigne cette addition : 110+120 = 130, dans laquelle je préfère voir cependant le savant calcul qui préluda à l’invention du vers libre.
Rien
de tel qu’un bon gros chagrin pour requinquer le dépressif.
Deux
chaises vides de part et d’autre de cette petite table de bar. De toute
évidence, ça n’a pas matché.