La salle de bains de ma chambre d’hôtel prend la lumière d’une grande vitre qui donne sur la rue, je m’en avise en ôtant mon caleçon. Vite, je bombe le torse et je rentre le ventre à la pensée de toutes les jeunes femmes sublimes qui m’observent à la jumelle depuis les fenêtres de l’immeuble d’en face en se passant la langue sur les lèvres et en glissant une main dans leur culotte.
Le
surmulot est un homme comme les autres.
J’ai
pris dans mes mains un chaton adorable, tout blanc, avec une petite langue rose
comme un pétale. Je suis en train d’accumuler les expériences sensibles avant
d’écrire Jaune soleil, qui sera un
hymne à la vie. Il m’a griffé jusqu’au sang.
[Dernière
étape de la saison pour le Marathon autofictif de Christophe Brault, samedi
prochain, 4 juin, à 20h, à la Maison de
la poésie. Réservation recommandée.]