Je me penche jusqu’à mi-corps sur la mer par le hublot de ma cabine, rappelant ce faisant à cet arrogant paquebot long de 300 mètres ce qu’il est : une simple bouée.
Les larmes que l’oignon nous fait monter
aux yeux n’ont jamais empêché personne de couper en morceaux celui-ci. L’évolution doit se
poursuivre afin de mieux défendre son intégrité. Lorsqu’il nous arrachera des
hurlements de douleur, alors seulement nous poserons notre couteau.
J’ai
demandé par testament à ce que tous mes inédits soient publiés deux cents ans
avant ma naissance afin qu’ils puissent être lus par Flaubert, Laforgue,
Lautréamont, Michaux et quelques autres. Les dernières volontés d’un mort ne se
discutent pas.