Le guépard possède une fourrure fauve tachetée qui se confond avec les couleurs et les ombres de la savane, tandis que les rayures du zèbre permettent à celui-ci de se dissimuler parfaitement dans les hautes herbes. Si bien que nous assistons parfois à de féroces courses poursuites consécutives à une double confusion : le guépard croit pourchasser un zèbre qui n’est pourtant qu’une ondulation du paysage, alors que le zèbre se croit pris en chasse par un guépard qui n’est au vrai que l’ombre d’un nuage trouée de lumière. En somme, il n’y a dans ce drame de la brousse ni zèbre ni guépard, seulement un peu de vent qui fait trembler les herbes.
C’est
cupide ou limpide. Il serait donc opportun d’ajouter aux filtres de la station
d’épuration un tamis d’orpailleur.
Mes
travaux préparatoires à Jaune soleil, qui sera un hymne à la vie, ont
été un peu retardés par les dispositions que j’ai dû prendre en vue de mon
suicide, mais je vais bientôt pouvoir m’y remettre.