Les cordonniers sont les plus mal chaussés. Mais aussi, leurs échoppes sont exiguës, encombrées, ils travaillent dans une pénombre permanente et une puanteur suffocante de colle et de cuir, avec un outillage archaïque d’alènes, d’astics et de tranchets, comment voulez-vous dans ces conditions façonner un soulier correct, puis surtout un deuxième identique au premier ?!
Je
peux être de bonne compagnie. Pourquoi ai-je toujours l’air furieux dans les
miroirs ?
La
paire de sosies ne découpe qu’une ombre.
[Prochaine
étape du Marathon
autofictif de Christophe Brault à la Maison de la poésie, vendredi 22 avril
à 20h. Réservation recommandée.]