Je ne sais plus du tout où j’en suis dans ma vie, le marque-page ayant glissé de mon autobiographie.
Une
couleuvre d’eau descend la rivière en ondulant. Je frissonne. De quel serpent
énorme est-elle le mince affluent ?
J’ai
sérieusement songé à clore ce journal en ce cinq millième jour de publication.
Je vais continuer pourtant. Il faut bien conserver quelques réflexes, ou l’essaim
des mouches vous dévore vivant.
[Toute
ma gratitude à mes éditeurs de L’Arbre vengeur sans le soutien desquels je n’aurais
certainement pas poursuivi cette entreprise aussi assidûment. Le soutien de l’éventuel
lecteur est aussi apprécié. Rappelons que les neuf premiers tomes de la série
sont vendus au prix du poche et qu’un beau volume cartonné rassemble les dix
premières années… La maison propose désormais l’achat en ligne (il suffit de cliquer sur les couvertures,
un enfant saurait le faire et je crois même que ça l’amuserait).]