Si nous cachions pudiquement nos yeux plutôt que nos organes génitaux, la fièvre romantique supplanterait bientôt l’ardeur sexuelle et les amants n’arracheraient leurs voiles avec tant d’impatience et de hâte que pour pouvoir échanger enfin, enfin, enfin, ô ma chérie, un long et langoureux regard.
Livrée à elle-même, la
nature sauvage couvre la plaine de ronces barbelées, et c’est partout le
goulag.
Les bonnes âmes s’insurgent
bien rapidement contre la généreuse proposition de Vladimir Poutine de ménager
des couloirs humanitaires entre l’Ukraine et la Russie. Sachez que cette
idée si décriée a pourtant su séduire les lions qui ont immédiatement organisé l’exode
des antilopes selon ce même principe et les loups pareillement qui offrent désormais
aux brebis une issue de secours menant directement à leur cuisine aménagée où
elles pourront jouir des équipements les plus modernes. S’il vous plait, ne
nous trompons pas de combat.