J’aurais moi aussi beaucoup de banalités à dire sur toutes ces questions.
Quel
prodigieux animal que le caméléon ! Sur un dictionnaire anglais, il devient
chameleon ; sur un dictionnaire italien, camaleonte ; sur un dictionnaire
norvégien, kameleon ; et sur un dictionnaire russe, хамелеон !
L’homme
titubant me demande comment se rendre à l’hôtel de ville. Or c’est bien simple,
il suffit de poursuivre tout droit, de prendre la première rue à droite, et on
y est. Mais, prévenant, je dois tenir compte de la trajectoire en zigzags de l’ivrogne
et je lui recommande plutôt de rebrousser chemin et de tourner à droite, puis à
gauche, puis à droite, puis à gauche, puis à droite, puis à gauche, il arrivera
plus vite à destination.
[Parution
aujourd’hui aux fidèles éditions L’Arbre vengeur du quatorzième volume de ce
journal, L’Autofictif nu sous son masque. Toutes les librairies ne s’en
encombrent pas, mais vous ne vous en tirerez pas si facilement puisqu'il est possible aussi de le commander sur le site de l’éditeur.]