Car tout s’explique. L’homme qui portait le monde sur ses épaules s’est voûté sous son poids, le globe alors a pris la pente de son dos et il a chu dans l’abîme où il roule depuis en tournant sur lui-même.
Ma
plaisanterie n’était pas mauvaise. Aussi le sourire compatissant que m’adressa
en retour cet inconnu me vexa un peu. Puis j’appris qu’il était agent des pompes
funèbres et qu’il ne savait plus sourire autrement.
Pas
moins de onze pigeons s’essorent, chassés par ma phrase – puis, celle-ci
maintenant achevée, reviennent se poser dessus.