Encore une feuille blanche. Très vite, un mot me vint. Je me relus alors, le cœur battant, les mains moites, envahi par le sentiment d’une joie incommensurable : L’éléphant, avais-je écrit… C’était bon. C’était même très bon. L’éléphant… Remarquable ! Excellent ! J’en pleurai presque. Avais-je jamais rien écrit d’aussi fort ?
Le
lièvre nous file entre les jambes. Pour enfourcher le cheval, nous devons au
contraire nous hisser difficultueusement sur son dos. Non, il me semble évident
que la monture naturelle de l’homme est le cochon.
Ils
sont huit en bas qui se donnent la main pour faire le tour de son tronc. Mais j’enlace
seul sa cime. C’est mon arbre.
[Amis
de Clermont-Ferrand, invité par le Festival LAC, Littérature et animal, j’aurai
le plaisir de participer à une rencontre avec Pierre Jourde le samedi 9
octobre à 17h.]