Au moins ceux qui meurent aujourd’hui partent-ils sans l’amertume de quitter avant la fin une formidable aventure…
Désireux de renouer avec
la vie simple de nos ancêtres primitifs, je décidai de devenir comme eux
chasseur-pêcheur-cueilleur. Las, mes instincts étaient bien endormis après ces
milliers d’années de civilisation artificieuse : jamais je ne parvins à
atteindre l’olive et la mûre avec ma sagaie, à pêcher le sanglier ni à cueillir
l’ablette… J’ai faim.
SUZIE – Pourquoi on ne
pourrait pas être bourrelé de tristesse ?