Le fiasco. La panne. J’ai eu beau convoquer mes fantasmes les plus gratinés – un plat à barbe, un ruban volé, une grive, une peau de chagrin, l’aube d’été, une madeleine, un savon, Lolita herself –, peine perdue, ma plume est restée cette lamentable flanelle.
Nos visages masqués,
anonymes, nous font pour de bon ces têtes de trolls fielleux, calomniateurs et
lâches des réseaux sociaux. Voilà bien la sale gueule de notre contemporain
acrimonieux au doux regard candide, planqué dans la foule.
Elle avait un port
altier, un teint de neige, un long col de cygne et régulièrement, d’ailleurs,
plongeait la tête dans la vase pour gober une grenouille.