Samedi, le sirocco a soufflé jusqu’en Bourgogne son sable léger qui, retombé, saupoudre ce matin les trottoirs de ma ville. À l’heure où les voyages nous sont interdits, le Sahara au gré des vents nous rend visite (quand tu abrites dans tes dunes la vipère à cornes et le scorpion, le postillon de la chauve-souris et la morve du vison te font doucement rigoler). J’attends maintenant les largages de noix de coco, de dattes, d’olives, de mangues et les averses de ti-punch qui rendront cet hiver moins pénible.
Tant
je compatis à ta douleur que tu as en effet une bonne raison de me plaindre.
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Attention, Agathe, si tu ne montes pas immédiatement faire tes devoirs dans ta
chambre, je raconte dans mon blog que tu plumes des perruches vivantes !
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M’en fiche, c’est pas vrai !
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Et que tu as mangé tout cru Pipo, ton hamster.
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Ok, J’y vais, j’y vais…