Je note une légère remontée dans le classement de L’Autofictif repousse du pied un blaireau mort, désormais 2540e des ventes dans la catégorie Littérature érotique sur Amazon (seulement 8707e en Littérature française, mais qu’est-ce qu’on s’en moque, de la littérature française… ! surtout quand on triomphe dans le domaine érotique !). Je vois donc que certains de mes lecteurs (oh ! et de mes lectrices) parmi les plus dessalé.e.s ont suivi mon conseil… Et qu’iels ont mesuré, depuis l’orteil jusqu’à l’épi, le surcroît de plaisir obtenu par ce simple geste – du pied repousser un blaireau mort – comparativement à celui que leur procurait si médiocrement, jadis, l’étreinte à pompes et piston de la classique copulation humaine.
Bien
sûr, bien sûr, demeure la difficulté de se procurer un blaireau mort. Je ne la sous-estime
pas. Et d’ailleurs il se trouve, puisqu’il s’agit surtout de vous secourir (appelons
cela du service après-vente (ou plutôt SAV, c’est tellement plus suave)), il se
trouve que j’en vends, moi (des blaireaux morts). J’ai tout un élevage (12 000
têtes), et j’euthanasie pour l’amateur la bête de son choix sitôt effectué le règlement.
(Précision
importante : contrairement à ce que l’on a pu observer dans les élevages
de pangolins et de visons, aucun cas de Covid n’a été détecté parmi mes blaireaux.
D’ailleurs, ils portent tous le masque.)