Ces temps de pandémie m’ont inspiré l’idée d’un nouvel art martial que j’espère voir bientôt homologué par le Comité international olympique. Il s’agira d’opposer sur un ring ou un tatami deux belligérants atteints de maladies contagieuses différentes – par exemple un lépreux contre un pestiféré ou un tuberculeux contre un cholérique : le premier qui contamine l’autre a gagné. Tous les coups seront permis : crachat, griffure, baiser… Et, bien sûr, on ne va pas interdire les paris.
Même
le meilleur cavalier est toujours battu d’une tête par son cheval.
Mon
téléviseur est placé entre les deux fenêtres du salon et, l’ennui, c’est qu’il
se passe toujours quelque chose de plus intéressant derrière l’une ou l’autre
de celles-ci que sur l’écran : une mésange boit dans la gouttière de la cabane
de jardin, un chat passe sur le mur. Quelquefois même, il pleut derrière les
deux en même temps, c’est vous dire.