je veux que l’on prenne
pour
mon cercueil
l’arbre
où hiverne
l’écureuil
il
en sort quand germent
les
feuilles
L’homme
en me voyant se figea sur le trottoir et se mit à trembler, une expression de
terreur indicible sur le visage. J’étais certain de ne pas le connaître, de ne
l’avoir même jamais vu. Je m’approchai, inquiet. Il tendit les mains en
balbutiant… non…non… par pitié… d’une voix blanche. Une goutte de sueur
roula sur sa tempe. J’entendis ses dents claquer. – Mais enfin, dis-je, qu’avez-vous ?
Vous devez me prendre pour un autre… ? – Au contraire !
répondit-il mystérieusement. Puis il ajouta – Je suis psychologue, avant
de s’enfuir à toutes jambes.
(Et
laissez dedans les noisettes, please !)