Sans doute ai-je lamentablement cédé à cette frénésie de consommation et à cette passion pour le dernier modèle qui caractérisent notre futile époque, mais, ayant constaté chez moi une certaine usure, je me suis changé pour un autre.
Sans
fil… sans fil… je constate surtout que notre contemporain désormais reste tenu
en laisse même quand il n’est plus attaché à sa niche.
SUZIE
– Il paraît que personne n’achetait les tableaux de Gauguin quand il était
vivant.
MOI
– Eh oui, ma fille, c’est la rude condition de l’artiste, souvent, il n’est
plus de ce monde quand son œuvre est enfin comprise et admirée. C’est toi qui profiteras
de ma gloire…
SUZIE
– Boh, je crois que ce sera encore après…