Je reconnais le vigile du Monoprix qui se promène dans le centre-ville. Il regarde à droite, à gauche, il se retourne sur les passants, il a l’œil partout. Moi, c’est pareil, je prends des notes tout le temps.
– Tu avais raison.
– Non, j’avais tort,
c’est toi qui avais raison !
Et les voilà fâchés de
nouveau.
Ce manche se clipse
indifféremment à ma raquette, à ma casserole et à ma guitare, mais je réserve
son usage à mon balai à chiottes.
[Dernière étape de la
saison pour le Marathon autofictif de Christophe Brault, ce
soir à 20 h à la Maison de la poésie.]