Dans la solitude, mon corps ne m’est plus sans cesse confisqué par les regards extérieurs qui soudain le saisissent et me l’arrachent, ayant sur lui davantage prise que moi dedans, aveuglé. Seul, je l’habite enfin, je l’occupe enfin sans partage, j’y prends mes aises, il peut m’arriver même de me confondre avec lui.
Ce rat mort ne donne
pas du tout l’impression de s’ennuyer. Grouillent même littéralement les
convives.
Prodigieuse invention que
le thérémine. Je
me flatte d’avoir mis au point un outil scripturaire qui s’en inspire. Il me
suffit de remuer légèrement les doigts à proximité de mon crayon planté dans ma
gomme pour que s’inscrivent sur ma feuille ces phrases si gracieusement sophistiquées
qui sont la marque de mon style.