In altum lumen et perfugium. Je fais mienne la devise de l’île d’Yeu. Lumière et refuge en haute mer.
Trop fragiles ou trop hautes, les branches du seul arbre de son jardinet, pour qu’il puisse accrocher à l’une d’elles une corde et s’y pendre. Le sort décidément s’acharnait sur ce désespéré qui dut prendre son désespoir en patience et attendre un jour d’orage pour se coller au tronc et mourir foudroyé.
(Mais le faisceau tournant du phare éclaire aussi la terre pour guider l’homme triste vers la mer où il pourra, les poches lestées de pierres, engloutir sa peine.)