Sur le piano de la gare, elle joue son morceau de Satie. Un homme l’observe, visiblement fasciné par la musique et la qualité de son interprétation. Si bien que, parvenu au bout, elle reprend intégralement sa Gnossienne. L’homme a de plus en plus de feu dans le regard. Elle va jouer, jouer pour lui, encore et encore. Puis soudain, il explose :
–
Mais enfin, Madame, vous pourriez céder votre place ! Vous n’êtes pas la seule
ici à vouloir profiter de ce piano !
Parfaite
quiétude du jardin intérieur de cet hôpital psychiatrique. Le jardinier doit diluer
des sédatifs dans son arrosoir.
Voici
ce que fait le rouge-gorge de ton petit plomb.