Où vont les mots qui se dérobent, les mots qui nous échappent ? Rejoignent-ils une contrée perdue peuplée de bêtes oubliées, plantée d’essences évanescentes, nomment-ils désormais ce monde sauvage où errent les âmes amnésiques, bercées par des rêves incompréhensibles et le parfum de sentiments révolus ?
La
laine du mouton passant sur le dos de l’homme reforme vite son troupeau.
Direction l’alpage à la page.
Une
vie de combats qui n’auront pas été menés en vain puisqu’ils débouchent enfin
sur la paix de la mort.