Mon unité de mesure du monde, c’est la phrase. Sa longueur variable me permet de l’ajuster précisément, en sorte que pas un centimètre n’échappe à mon relevé.
Dès
qu’elle ferme les yeux, il n’y a effectivement plus rien à voir.
M’insupportent
les récits de rêve dans les romans, et pourquoi pas aussi des punaises de lit !
Aussitôt, c’est moi qui bâille et ronfle. C’est comme – quoiqu’exactement le
contraire – se cogner à un mur alors que l’on est déjà dans le réel.
[Une
très belle lecture de L’Arche Titanic, par Hicham-Stéphane Afeissa]