Mon arrière-grand-mère maternelle, de laquelle je garde un tendre souvenir, est née au XIXe siècle ; mes filles connaîtront peut-être le XXIIe ; en sorte que, dans ma courte vie, j’aurais fréquenté au sein de ma famille des habitants de quatre siècles consécutifs, ce qui, on en conviendra, n’est pas donné à tous les éphémères.
Ah !
Dire que jamais je ne troquerai mon tailleur contre une robe de satin noir et
un tablier blanc à festons, comme le fait pourtant si simplement la petite Nelly
dans ce roman de Simenon.
La
phrase ne filera peut-être pas très droit, mais on peut écrire dans l’obscurité ;
et d’ailleurs, je ne m’en prive pas. Comment espérer ensuite être compris du
lecteur, moins pénétrant, qui a toujours besoin de lumière ?