Nous étions si nombreux dans cette salle d’attente que les chaises manquaient. Puis les heures passaient et la porte ne s’ouvrait pas. Cela durait de l’autre côté, cela n’en finissait pas.
À
bout de patience, je me levai. Résolument, je tournai la poignée et entrai. Je
fus accueilli par un murmure de soulagement émis par toutes les personnes que
je découvris là, assises sur des banquettes ou adossées aux murs.
Un
homme sauta sur ses pieds et me dit, un brin d’exaspération dans la voix :
– C’est mon tour, je vous avoue que nous commencions à désespérer !