Après la disparition de mon oncle magicien, ma tante, sa veuve, n’osa jamais se remarier. Et si, tout à coup, il réapparaissait ?
La
moule ouvre le bec pour être mangée. Pardon, la moule, mais c’est idiot.
(Ma
tante fut la seule à croire jamais aux talents d’illusionniste de son mari. À
sa décharge, il est vrai qu’il arrivait à celui-ci de s’évanouir quelques jours
dans la nature puis de resurgir comme par enchantement à l’heure du dîner, avec
un parfum d’ambre céleste sur la peau et un long cheveu blond de fée collé à
son veston.)