J’ai vu rentrer chez lui, hier soir, le joueur de biniou qui, tout l’après-midi, avait enchanté la promenade du Perrey de ses musiques guillerettes. Quittant Étretat ce matin avant le lever du jour, je fais un détour pour passer devant ses fenêtres, tirant derrière moi sur le pavé irrégulier ma valise à roulettes, afin de lui exprimer ma reconnaissance et réjouir ses oreilles à mon tour.
Son
bois est utilisé pour les fûts, son écorce fournit les bouchons, le chêne ne
mériterait donc que des éloges si l’on ne se faisait si mal aux pieds en
foulant son raisin.
Je
pleure parfois ce jeune mort, cueilli à la fleur de l’âge, que je n’ai pas été.