J’avais décroché la Lune pour elle et je lui apportais triomphalement ce cadeau lorsque je vis la file de ses prétendants devant sa porte. L’un serrait Jupiter contre sa poitrine ; un autre ployait sous le poids de Vénus ; un troisième faisait rouler Neptune devant lui… – Toujours aussi mesquin ! s’exclama-t-elle en m’apercevant, non mais visez-moi ce rat !
Son
visage est particulièrement expressif. Toutes les nuances les plus fines, les
plus subtiles, les plus raffinées de sa colossale bêtise y font tout à tour leur
grimace.
J’ai
du mal à croire que toutes ces starlettes prétendument offusquées par les photos
volées que publient les tabloïds ne sont pas en réalité complices. Il suffit
pourtant de zigzaguer dans le ciel nocturne à 130 km/h pour échapper aux
paparazzi, comme le prouve la totale absence des chauves-souris dans ces pages.